Plus que jamais, l'ancien empire du négus s'enfonce dans le chaos.

Gabon

Libreville. 530 000. 2. 1 %.
Économie. PIB (74) : 2 972. Énerg. (*75) : 1 026. C. E. (74) : 64 %.
Transports. (74) : *10 100 +*7 300.  : 98 000 tjb.
Information. (74) : 1 quotidien. (74) : *90 000. (74) : *5 100. (71) : 3 300 fauteuils ; fréquentation : 0,4. (73) : 11 000.
Santé. (71) : 96.
Éducation. (74). Prim. 121 407. Sec. et techn. : 20 999. Sup. : 986.
Institutions. État indépendant le 17 août 1960. République (28 novembre 1958). Nouvelle Constitution du 15 avril 1975 : régime présidentiel. Président de la République : Omar Bongo, réélu le 25 février 1973. Premier ministre : Léon Mebiame.

Gambie

Banjul. 540 000. 47. 2,5 %.
Économie. PIB (70) : 101. Énerg. (*75) : 66. C. E. (70) : 39 %.
Transports. (73) : 3 000 + (72) : 2 500.
Information. (74) : *60 000.
Éducation. (75). Prim. : 24 617. Sec. et techn. : 6 618.
Institutions. État indépendant le 18 février 1965. République. Constitution promulguée le 23 avril 1970. Chef de l'État et de l'exécutif : Daouda Kairaba Jawara depuis 1965 et réélu le 5 avril 1977.

Ghana

Accra. 10 310 000. 43. 2,7 %.
Économie. PIB (72) : 237. Production (74) : G 117. Énerg. (*75) : 182. C. E. (72) : 19 %.
Transports. (72) : 431 M pass./km, 305 Mt/km. (74) : 55 500 + 43 900.  : 18 300 tjb. (75) : 159 M pass./km.
Information. (73) : 6 quotidiens ; tirage global : 381 000. (74) : *1 060 000. (74) : *33 000. (75) : 60 000.
Santé. (74) : 856.
Éducation. (74). Prim. : 1 051 012. Sec. et techn. : 531 966. Sup. : 8 022.
Institutions. État indépendant le 6 mars 1957. République. Constitution du 22 août 1969. Chef de l'État et président du gouvernement : général Ignatius Kutu Acheampong, auteur du coup d'État du 13 janvier 1972. Pour assurer « l'unité de la nation », le général Acheampong démissionne ; le général William Fred Akuffo lui succède.

Incertitudes

Le général Ignatius Acheampong, qui, le 1er juillet 1977, a promis un retour progressif au régime civil, est décidé à rester fidèle à ses engagements.

Un référendum organisé le 30 mars 1978, et auquel participent moins de 50 % des électeurs inscrits, permet à 55 % des votants d'approuver la formule d'un gouvernement associant civils et militaires. Ce vote est l'expression d'un soutien mitigé au pouvoir en place et celle du refus d'un retour pur et simple à l'ancien régime.

Dans le courant du mois d'avril, le gouvernement, qui venait d'autoriser les partis politiques — supprimés en 1972 — à sortir de la clandestinité, interdit à nouveau trois d'entre eux. D'autre part, une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles d'anciens ministres du régime Nkrumah, sont arrêtées, ce qui suscite certaines inquiétudes à l'étranger.

Guinée

Conakry. 4 530 000. 18. 2,4 %.
Économie. PIB (70) : 82. Énerg. (*75) : 92.
Transports. (72) : 10 200 + 10 800. (75) : 9 M pass./km.
Information. (74) : 1 quotidien ; tirage global : 5 000. (74) : 105 000. (74) : 10 000.
Santé. (73) : 188.
Éducation. Prim. (71) : 169 132. Sec. et techn. (71) : *70 000. Sup. (70) : 1974.
Institutions. Indépendance et république proclamées le 2 octobre 1958. Constitution de 1958. Président de la République et Premier ministre : Sékou Touré, réélu pour un troisième mandat le 27 décembre 1974.

Rapprochement avec Paris et ses anciens partenaires

Après deux années d'isolement diplomatique, Sékou Touré se rapproche de la France et de ses anciens partenaires africains — Côte-d'Ivoire et Sénégal.

Fily Cissoko, ministre des Affaires étrangères, et Sékou Cherif, ministre du Développement rural, sont reçus, en octobre 1977, à l'Élysée. Ils demandent à cette occasion que les manifestants guinéens qui, quelques jours plus tôt, ont saccagé l'ambassade à Paris soient remis aux autorités de Conakry. Ces dernières saisissent l'opportunité du trentième Conseil national de la révolution guinéenne pour demander, le 10 octobre, que Paris envisage de nouvelles dispositions pour empêcher les opposants guinéens en exil de se livrer à des activités politiques.