Deux projets de loi sont envisagés par Paul Granet, secrétaire d'État à la formation professionnelle :
– le premier concerne les exclus de la formation et regroupe l'ensemble des politiques de formation déjà ébauchées en faveur des jeunes ;
– le second doit modifier la loi du 16 juillet 1971 sur deux points ;
relancer le congé individuel de formation en améliorant notamment les conditions de rémunération des stagiaires ;
obtenir une plus grande collaboration des comités d'entreprise dans l'élaboration des plans de formation, avec une meilleure information, des moyens matériels plus importants et l'attribution de crédits d'heures aux responsables de la commission formation.

Sans envisager d'intervention législative immédiate, deux autres perspectives sont esquissées :
– développer l'expérience d'une formation continue reposant sur l'unité géographique (et plus seulement sur l'entreprise) ; l'objectif est de « remédier aux malaises d'une société urbaine en mutation brutale » et de ne pas lier la formation à la seule activité économique ;
– ouvrir la voie à des systèmes de formation alternée pour permettre une plus grande mobilité entre le travail et la formation.