Coup bas, affirment les autorités de Vincennes, qui dénoncent la volonté gouvernementale de remettre en cause l'expérience de l'université, en particulier son ouverture au monde du travail.

Le secrétaire d'État propose la création d'un diplôme spécial de premier cycle, diplôme d'université (et non pas diplôme national comme le DEUG), mais ouvrant la voie aux études de deuxième cycle grâce à un système d'équivalences.

Sexologie

Deuxième coup porté contre Vincennes : l'affaire de la sexologie. Un cours de sexologie, relaté par le Nouvel Observateur, suscite l'indignation de l'opinion bien-pensante, la protestation du président de l'université et l'intervention de Jean-Pierre Soisson, qui ordonne, après la suspension du cours, une enquête administrative. Au terme de cette enquête, le secrétaire d'État demande seulement que « soit garantie la valeur scientifique de l'enseignement délivré ».

Un motif de satisfaction pour Vincennes, cependant, au milieu de ses malheurs : le rapport établi, à la demande de Jean-Pierre Soisson, par un groupe de quatre professeurs. Bilan positif, concluent les rapporteurs, et même « sur bien des points Vincennes a dépassé ses missions initiales ».