Depuis dix ans le principal changement pour les Messins (67 %) est l'apparition des rues réservées aux piétons ; ils approuvent à la quasi-unanimité. 60 % ont aussi perçu des changements concernant les nouveaux immeubles et 55 % l'ouverture de magasins le soir. Dans l'ensemble, ces évolutions sont appréciées.

87 % des habitants de Metz préféreraient habiter la périphérie, plutôt que le centre. Il est vrai que l'on circule vite à Metz ; il faut en moyenne dix-sept minutes pour aller du centre à son domicile, ce qui est l'un des temps les plus courts des 15 villes étudiées.

Nancy

Les Nancéiens sont un peu plus pessimistes qu'il y a sept ans puisqu'ils sont 60 % à trouver leur vie agréable à Nancy, contre 69 % en 1967.

L'apparition de nouveaux immeubles est, pour 83 % des Nancéiens, le plus grand changement depuis dix ans et une majorité estime que c'est une bonne chose. 69 % ont noté aussi des changements dans les conditions de circulation automobile : 48 % de ceux qui ont remarqué une évolution estiment que c'est une bonne chose et 34 % sont d'un avis contraire. Autre changement remarqué : l'ouverture des magasins le soir ; 60 % l'ont noté et lui sont favorables.

Une grosse majorité de Nancéiens (82 %) préféreraient habiter la périphérie, plutôt que le centre.

Nantes

Bien que 76 % des Nantais estiment que la vie est agréable dans leur cité, ce chiffre reste inférieur à celui de Nantes en 1967 : 82 %.

Au sujet des changements de ces dix dernières années, les Nantais répondent : l'apparition de nouveaux immeubles (79 %), et jugent en majorité cette évolution positive. Par contre, 58 % d'entre eux ont perçu des changements dans les conditions de circulation et les déplorent. Autres changements remarqués, jugés favorablement : l'ouverture des magasins le soir (41 %), l'aspect de la ville et l'architecture (39 %).

Les Nantais ont une certaine faiblesse pour la banlieue : 83 % préféreraient y habiter plutôt qu'au centre-ville. Le temps de transport entre le centre et le domicile est assez court à Nantes : dix-huit minutes en moyenne, seize minutes pour les habitants de la ville et vingt et une minutes pour ceux de la banlieue.

Nice

Seulement 8 % des Niçois estiment que la vie est désagréable dans leur ville. Ce taux d'insatisfaction est le plus bas relevé par l'enquête. Nice avait aussi la palme de l'agrément en 1967 avec 86 % de satisfaits.

L'apparition de nouveaux immeubles est enregistrée par 71 % des Niçois comme le changement le plus important depuis dix ans ; ils s'en montrent dans l'ensemble satisfaits. 58 % parlent des conditions de circulation automobile et 42 % des arbres et des espaces verts, mais dans ces deux cas il se trouve une majorité pour déplorer ces évolutions.

Rennes

Les Rennais, en 1967, étaient 58 % à estimer que la vie était agréable dans leur agglomération. En 1974, ils sont 61 %.

Quels sont les changements depuis dix ans ? À cette question, 81 % des Rennais citent l'apparition de nouveaux immeubles, 60 % l'ouverture des magasins le soir et 57 % les conditions de circulation automobile. Dans les trois cas (mais surtout dans les deux premiers) ils estiment qu'il s'agit de changements positifs.

52 % des Rennais estiment vivre dans une « grande ville » et 44 % dans une « ville moyenne ».

Le centre de la ville attire un nombre relativement élevé de Rennais (31 %). Pourtant on circule vite à Rennes : il faut en moyenne treize minutes pour aller du centre à son domicile. On circule même de mieux en mieux : en 1967, le temps de transport était de dix-huit minutes.

Rouen

62 % des Rouennais estiment que la vie est agréable dans leur agglomération. Ce pourcentage est en augmentation par rapport à 1967, le taux de satisfaction était alors de 58 %. L'optimisme gagne donc les Rouennais.

L'apparition de rues réservées aux piétons est retenue comme le changement le plus important depuis dix ans par 92 % des Rouennais, qui estiment que c'est une bonne chose. 55 % remarquent aussi des changements dans les conditions de circulation automobile et pensent dans leur majorité qu'elles se sont améliorées. L'apparition de nouveaux immeubles est notée par 49 % des Rouennais, et des changements dans l'aspect de la ville et l'architecture par 35 %. Dans les deux cas, ces évolutions sont perçues de façon positive.

Saint-Étienne

Sept Stéphanois sur dix estiment que la vie est agréable dans leur agglomération. Ce niveau de satisfaction est à peu près identique à celui de 1967 (71 %).