Il n'y a pas encore lieu de s'inquiéter, le ton devient plus hésitant et une certaine sélectivité s'impose. Nombre de valeurs commencent d'ailleurs à être chèrement payées et les investisseurs s'interrogent : faut-il retourner à Wall Street où l'indice Dow Jones vaut moins de 900 ? Faut-il aussi abandonner le rêve de la croissance pour la croissance et les multiples élevés pour de nouveau miser sur les valeurs traditionnelles : Rhône-Poulenc dont les résultats doivent se redresser en 1973 ; Pechiney-Ugine-Kuhlmann qui a traversé sans défaillance le temps des restructurations et une phase conjoncturelle défavorable ; Saint-Gobain-Pont-à-Mousson, l'Air liquide ou la Compagnie générale d'électricité (dont nul ne conteste la prospérité), voire les grandes affaires pétrolières encore faiblement appréciées par rapport à leurs concurrents étrangers ?

Le temps seul permettra de répondre avec certitude.