Une chose est sûre. Une certaine soumission, l'allégeance à des habitudes bourgeoises, à un protocole désuet, sont en train de tomber. Dans le même vêtement, ou dans l'absence de vêtement, on va partout, au bureau ou au restaurant. Les femmes tournent le dos à l'étiquette...

« Hyperbole » est la plus jeune

La plus jeune des collections, créée pour les jeunes filles par Courrèges. En trois tailles (36 à 40), elle comprend pour le printemps vingt modèles (manteaux, imperméables, robes et ensembles), de 200 à 700 F.

Et les hommes

Barbus, chevelus, moustachus, ils l'étaient déjà. Mais le mouvement s'est amplifié : les mèches s'allongent, les crinières deviennent léonines. À la recherche du confort, ou de l'originalité, l'homme, cet hiver, a chaussé des bottes de cuir et endossé une tourloupe en chèvre ou en poil de loup. Les plus civilisés portaient négligemment de longs manteaux. L'accessoire est la nouveauté : les bijoux pour hommes se multiplient : pendentifs, chaînes, bracelets et bagues en argent, motifs géométriques destinés à remplacer la cravate. À l'épaule, des sacs très plats, ou des sacoches, en cuir et en toile enferment les journaux et les papiers essentiels.