Le commerce extérieur français semblait bien parti pour que le taux de couverture sur l'année se situe finalement un peu au-dessus de la ligne des 93 %, à partir de laquelle on considère la balance commerciale équilibrée.

La nette accélération de la croissance du volume des ventes à l'étranger, que l'on attendait pour le premier semestre, se confirme en mars : le taux de couverture corrigé des variations saisonnières sur les pays hors zone franc atteint le chiffre exceptionnel de 100 %. Ainsi, tout donne à penser que les prévisions vont se vérifier : retour à l'équilibre extérieur pour le 1er juillet 1970, excédent au second semestre.

Un excédent permanent

La France doit, en effet, passer non seulement du déficit à l'équilibre, mais du déficit à l'excédent, pour pouvoir être exportatrice de capitaux. Elle doit s'insérer davantage dans la compétition internationale, car le marché pour lequel les entreprises produisent est devenu, sauf exceptions, un marché international livré à la concurrence.

L'action prioritaire repose sur une politique de présence à l'extérieur : par un développement des investissements commerciaux et des implantations permanentes à l'étranger. Cette action est d'ailleurs inscrite dans le projet de VIe Plan. Celui-ci considère comme nécessaire de dégager, à l'horizon 1975, un solde commercial excédentaire réel de l'ordre de 10 milliards de francs courants.

Sécurité sociale

La présentation du Budget social de la nation de 1970 a été modifiée. L'évolution des prestations sociales pour 1970 est désormais calculée sur la base de l'indice 100 en 1968. Les pourcentages d'augmentation sont établis par rapport à 1969 : maladie, 138,7 (14,13 %) ; vieillesse, 125,1 (10,71 %) ; Budget social de la nation, 125,7 (11,34 %) ; accidents du travail, 125,9 (12,42 %) ; autres prestations, 115,6 (12,07 %) ; prestations familiales, 117,6 (7,55 %).