200 mètres dos : 1. Randaxhe, 2′ 18″ 8 ; 2. Vicente, 2′ 20″ 2 ; 3. Moreau, 2′ 21″.

100 mètres brasse : 1. Kiehl, 1′ 11″ 9 ; 2. De Herdt, 1′ 12″ 2 ; 3. Servisolle, 1′ 14″ 2.

200 mètres brasse : 1. Kiehl, 2′ 35″ ; 2. De Herdt, 2′ 37″ 2 ; 3. Tassin, 2′ 42″ 8.

100 mètres papillon : 1. Mosconi, 59″ 7 ; 2. Pommet, 1′ 0″ 2 ; 3. Micard, 1′ 3″.

200 mètres papillon : 1. Mosconi, 2′ 17″ 6 ; 2. Micard, 2′ 20″ 2 ; 3. Ravelinghien, 2′ 21″ 9.

400 mètres 4 nages : 1. Mosconi, 5′ 4″ 9 ; 2. De Herdt, 5′ 7″ 8 ; 3. Ravelinghien, 5′ 15″ 3.

Dames

100 mètres : 1. Dorléans, 1′ 2″ 8 ; 2. Grojean, 1′ 3″ 3 ; 3. Hanner 1′ 3″ 3.

200 mètres : 1. Dorléans, 2′ 16″ ; 2. Hanner, 2′ 17″ 5 ; 3. Mandonnaud, 2′ 17″ 7.

400 mètres : 1. Mollier, 4′ 52″ 9 ; 2. Dorléans, 4′ 52″ 9 ; 3. Prudhomme, 5′ 0″ 1.

800 mètres : 1. Dorléans, 10′ 7″ ; 2. Mollier, 10′ 19″ ; 3. Caron, 10′ 24″.

100 mètres dos : 1. Caron, 1′ 9″ 3 ; 2. Dusseau, 1′ 11″ 7 ; 3. Borie, 1′ 13″ 5.

200 mètres dos : 1. Caron, 2′ 35″ 3 ; 2. Borie, 2′ 36″ 6 ; 3. Lacckman, 2′ 39″ 8.

100 mètres brasse : 1. Macaire, 1′ 23″ 8 ; 2. Dorléans, 1′ 24″ 5 ; 3. Truffaut, 1′ 24″ 7.

200 mètres brasse : 1. Macaire, 2′ 59″ ; 2. Truffaut, 3′ 1″ 3 ; 3. Eckstein, 3′ 5″ 1.

100 mètres papillon : 1. Grojean, 1′ 11″ 6 ; 2. Prudhomme, 1′ 12″ 6 ; 3. Pommat, 1′ 14″ 6.

200 mètres papillon : 1. Caron et Prudhomme, 2′ 45″ ; 3. Grojean, 2′ 50″.

400 mètres 4 nages : 1. Dorléans, 5′ 35″ 9 ; 2. Caron, 5′ 47″ 2 ; 3. Prudhomme, 5′ 52″ 1.

Rugby

La saison internationale

Commencée en catastrophe, la terrible tournée en Afrique du Sud, avec ses quatre tests en quatre semaines, se termina plus honorablement. Après les très dures défaites de Durban (26-3), le 15 juillet, et de Bloemfontein (16-3), le 22 juillet, où les avants français avaient été durement secoués, le XV de France se reprit. Renforçant son pack, il étonna à Johannesburg, le 29 juillet, où, maître à la touche, il l'emporta 19-14, et enfin, luttant courageusement dans la tempête de Newlands, il sauva le match nul au Cap dans le 4e test.

Avec l'arrivée en Europe des fameux All Blacks, il fallut rebâtir une équipe. Christian Carrère devint capitaine à la place de Darrouy, mais malgré une partie héroïque à Colombes, les Tricolores ne purent stopper les remarquables joueurs de Brian Lochore le 25 novembre. D'ailleurs, cette équipe de Nouvelle-Zélande, l'une des plus fortes de l'histoire, délibérément tournée vers le jeu à la main par ses directeurs Charles Saxton et Fred Allen, repartit invaincue, grâce à la vitesse de regroupement de ses avants (14 victoires, un nul). À noter que son match contre l'Irlande fut annulé pour épidémie de fièvre aphteuse.

Le tournoi des 5 nations

Après avoir dû rappeler les frères Camberabero pour le très difficile match d'ouverture contre l'Écosse à Murrayfield, où les Tricolores préservaient avec beaucoup de chance une mince victoire (8-6), contestée par la force, le rythme et l'esprit d'entreprise des Écossais, l'équipe de Carrère devait se dégager contre la meilleure d'Europe. Avec Gachassin retrouvant place à l'ouverture, ce fut, le 27 janvier, une victoire plaisante et aisée à Colombes, devant l'Irlande (16-6). Mais, coup de tonnerre, une semaine plus tard, à Grenoble, dans une ambiance passionnée, la même équipe de France était battue par le Sud-Est, commandé par les frères Camberabero. Cela amena non seulement le retour des demis voultains contre l'Angleterre, le 24 février, à Colombes, mais un bouleversement du pack : Abadie, Cabanier, Gruarin, Dauga limogés, Noble, Yachvili, Lasserre, Plantefol appelés ou rappelés. L'enthousiasme du pack retrouvé, Carrère affirmant sa personnalité de capitaine, les Camberabero restant impeccables, l'équipe de France devait tenir tête au terrible engagement des avants anglais, puis terminer à Cardiff par une indiscutable victoire sur Galles, le 23 mars (14-9). Pour la première fois, la France réalisait le grand chelem dans le tournoi.

Lourdes : 8e titre en 20 ans !

Dès la phase qualificative des poules de 8, le championnat de France 1967-68 avait révélé un tassement de l'élite et confirmé la grande valeur des lignes arrière lourdaises. Pourtant, le F.C. Lourdais ne devait sortir que deuxième des 32 qualifiés pour les seizièmes, derrière le toujours régulier S.C. Graulhet. C'est que Lourdes avait un grave défaut : il manquait de sauteurs à la touche. Les seizièmes devaient traduire cet état de choses, Lourdes gagnant le plus nettement — après avoir longtemps tremblé devant Valence —, Narbonne, Montauban, le Stade Toulousain étant accrochés par les modestes équipes d'Oloron, Dijon, Lannemezan et Carmaux, tandis que Bègles, finaliste 1967, péniblement qualifié, tombait d'entrée devant Mont-de-Marsan.