Challenge par équipes : 1. France.

Challenge aux points (maillot vert) : 1. Janssen (NL).

Challenge grimpeurs : 1. Jimenez (E).

Paris-Luxembourg
(15 au 19 septembre 1967)

Étapes remportées par Janssen, Pingeon et Merckx.

Classement :
1. Janssen (NL), les 650,500 km en 15 h 16′ 30″ (moy. 43,140 km) ; 2. Van Coningsloo (B), à 19″ ; 3. B. Guyot (F), à 20″.

Paris-Nice
(8 au 15 mars 1968)

1. Rolf Wolfshohl (RFA), les 8 étapes en 34 h 42′ 21″ ; 2. Bracke (B), à 2′ 58″ ; 3. Bodin (F), à 5′ 12″.

Tour d'Espagne
(25 avril au 12 mai 1968)

1. Felice Gimondi (I), les 18 étapes en 78 h 29′ ; 2. Perez-Frances (E), à 2′ 15″ ; 3. Velez (E), à 5′ 08″.

Tour d'Italie
(21 mai au 12 juin 1968)

1. Eddy Merckx (B), les 19 étapes en 88 h 29′ 31″ ; 2. Adorni (I), à 4′ 49″ ; 3. Gimondi (I), à 8′ 58″.

Équitation

Suprématie britannique

La Grande-Bretagne, en se classant quatre fois première et deux fois deuxième dans les six grandes Coupes des Nations de 1967 — Nice, Rome, Aix-la-Chapelle, Londres, Dublin et Rotterdam —, s'est imposée comme la nation n° 1 de l'année en concours hippique. Cette exceptionnelle réussite est due aux efforts conjugués de seize cavaliers et cavalières.

La suprématie britannique, due aussi bien à l'exceptionnelle qualité de l'élevage qu'au nombre et à la valeur des cavaliers, s'est également manifestée sur le plan individuel avec les victoires de David Broome (Mister Softee) et d'Anneli Drummond-Hay (Xanthos et Merely a Monarch) dans leurs championnats d'Europe respectifs, à Rotterdam (août 1967) pour Broome et à Rome (mai 1968) pour miss Drummond Hay. Cette suprématie s'est étendue à une autre discipline, très britannique celle-ci : le concours complet. L'équipe de Grande-Bretagne a remporté le championnat d'Europe, devant celles d'Irlande, de France et d'Allemagne.

1968 a tout de même vu l'Italie présenter des formations homogènes, qui, sous la conduite du grandissime Piero d'Inzeo, se sont classées premières des Coupes des Nations, à Nice et à Rome.

Alors que l'Allemagne, avec ses anciens Schockemohle, Jarasinski, Schridde, et aussi avec Schmidt, Ligges, Meyer, Steenken, Wiltfang, etc., et une cavalerie solide et dressée à la baguette, est toujours présente au sommet, la France continue à souffrir du manque d'effectifs. Certes, les cavaliers sont nombreux dans notre pays, mais très rares sont ceux qui sont en mesure de rivaliser avec les bons, sinon avec les meilleurs. Voilà pourquoi il existe un creux entre le problème national et le problème international.

En dépit des bonnes dispositions manifestées par des cavaliers : Philippe Jouy, Marcel Rozier, Jean-Michel Gaud, Michel Raoul-Duval, et quelques jeunes, un seul Français, toujours le même, à savoir Pierre Jonquères d'Oriola, s'est encore imposé au sommet en s'attribuant le championnat d'Allemagne à Aix-la-Chapelle en 1967 et en remportant, à Mexico, l'épreuve préolympique.

Championnats d'Europe 1967

Cavaliers (Rotterdam, août 1967)
1. David Broome (GB), sur Mister Softee ; 2. Harvey Smith (GB), sur Harvester ; 3. Arwin Schockemohle (RFA), sur Pesgo.

Cavalières (Rome, mai)
1. Anneli Drummond-Hay (GB), sur Xanthos ; 2. Giulia Serventi (I), sur Gay Monarch ; 3. Jane Lefebvre (F), sur Rocket.

Juniors de concours complet (Eridge, GB)
1. Alain Souchon (F) ; 2. Walker (GB) ; 3. Philippe Giraud (F).

Championnats de France

Cavaliers
1. Michel Raoul-Duval ; 2. Daniel Lamour ; 3. Jérôme Chabrol.

Cavalières
1. Michèle Cancre ; 2. Sophie Jonquez ; 3. Michèle Prieur.

Concours complet
1. François Lucas ; 2. M.-L. Martin ; 3. Rosine Boutin.

Dressage
1. Adj.-chef Watier, sur Ireland ; 2. Adj.-chef Watier, sur Calcaneum ; 3. Chef d'esc. Bouchet, sur Lumineux.

L'Institut national d'équitation

Par décret du 6 février 1968 a été créé un Institut national d'équitation sous la forme d'un établissement public national à caractère administratif, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière. Ses missions ? Former à l'échelon national des instructeurs d'équitation. Organiser des stages pour l'entraînement aux compétitions nationales et internationales, en accord avec la Fédération des sports équestres. Cet institut dispose des complexes de Fontainebleau et de Saumur.

Escrime

Six titres pour l'URSS

Les championnats du monde 1967 (Montréal, 5 au 15 juillet) ont été marqués par une surprise : l'acquisition par la Roumanie du titre au fleuret par équipes. Un seul champion 1966 a renouvelé son bail : l'épéiste Nikantchikov (SU), tandis que la France a cédé le titre qu'elle détenait depuis 1965 à l'épée. L'URSS perd celui du fleuret féminin, au profit de la Hongrie. Les Français Talvard (3e au fleuret), Brodin (4e à l'épée) et la Française Depetris (6e au fleuret) sont finalistes.