Amateurs : 1. Graham Webb (GB), les 198,835 km en 4 h 58′ 43″ (moy. 39,947 km) ; 2. Claude Guyot (F), à 3″ ; 3. Pijnen (NL), même temps.

Féminines : 1. Berryl Burton (GB), les 53,036 km en 1 h 36′ 30″ (moy. 36,787 km) ; 2. Zadorczhnaya (SU), à 1′ 47″ ; 3. Konkona (SU), à 5′ 47″.

Par équipes contre la montre : 1. Suède (Gosta, Erik, Thomas, Sture Patterson), les 100 km en 2 h 03′ 07″ (moy. 46,970 km) ; 2. Danemark, à 16″ ; 3. Italie, à 39″.

Les grandes classiques

Milan-San Remo
(19 mars 1968)

Le Suisse Maurer lance une attaque à 25 km de l'arrivée et entraîne dans son sillage 6 compagnons d'échappée. Grosskost prend l'initiative du sprint final, mais il est débordé par Altig à 70 m de la ligne.

Classement
1. Altig (RFA), les 288 km en 6 h 51′ 58″ (moy. : 41,945 km) ; 2. Grosskost (F) ; 3. Durante (I).

Le National
(Rouen-Les Essarts, 24 mars 1968)

1. Raymond Poulidor, les 223 km en 6 h 5′ 43″ ; 2. Jourden mt ; 3. Pingeon à 1′ 09″.

Tour des Flandres
(30 mars 1968)

Sévère explication, à l'arrivée, entre les routiers les plus rapides au sprint ; le champion du monde Eddy Merckx trouve un rival à sa taille en la personne de son compatriote Godefroot.

Classement
1. Walter Godefroot (B), les 249 km en 5 h 52′ 00 (moy. record : 42,443 km) ; 2. Reybroeck (B) ; 3. Altig (RFA). [Eddy Merckx (B) se classe neuvième.]

Paris-Roubaix
(7 avril 1968)

Échappés sur les mauvaises routes pavées de l'« Enfer », Merckx et Van Springel, restés seuls, après l'élimination sur crevaison de Sels, pénètrent ensemble au vélodrome. Le champion du monde l'emporte facilement.

Classement
1. Eddy Merckx (B), les 262 km en 7 h. 9′ 26″ (moy. 36,606 km) ; 2. Van Springel (B), mt ; 3. Godefroot (B), à 1′ 45″.

La Flèche wallonne
(21 avril 1968)

Le Belge Rik Van Looy ajoute à son prestigieux palmarès la seule classique qu'il n'avait encore jamais gagnée.

Classement
1. Rik Van Looy (B), les 222 km 500 en 6 h 5′ (moy. 36,575 km) ; 2. Samyn (F) ; 3. Janssen (NL), à 1′ 10″.

Liège-Bastogne-Liège
(28 avril 1968)

Poulidor et Anquetil, pour une fois complices, tentent vainement de battre les routiers sprinters belges, en attaquant les premiers le sprint. Ils sont remontés et dépassés sur la ligne.

Classement
1. Valère Van Swelvelt (B), les 268 km en 7 h 22′ ; 2. Godefroot (B) ; 3. Poulidor (F).

Paris-Tours
(8 octobre 1967)

Course animée, mais regroupement qui provoque une arrivée massive en peloton. Le Belge Godefroot est déclassé pour ne pas s'être soumis au contrôle antidopage.

Classement :
1. Rik Van Looy (B), les 249 km en 5 h 57′ 30″ (moy. 41,790 km) ; 2. Hoban (GB) ; 3. Godefroot (B).

Tour de Lombardie
(21 octobre 1967)

Bitossi a attaqué dans le col d'Intelvi, où il rejoint et dépasse Polidori, échappé. L'Italien, seul en tête pendant les 60 derniers kilomètres, résiste à ses poursuivants.

Classement :
1. Franco Bitossi (I), les 266 km en 6 h 54′ 50″ (moy. 38,473 km) ; 2. Gimondi (I), à 31″ ; 3. Poulidor (F).

Épreuves contre la montre

Grand Prix des Nations
(Paris, 24 septembre 1967)

Spectaculaire empoignade entre Gimondi et B. Guyot. Pour la première fois, l'épreuve se termine à la « Cipale ».

Classement :
1. Felice Gimondi (I), les 73,200 km en 1 h 34′ 42″ (moy. 46,378 km) ; 2. B. Guyot (F), à 1′ 57″ ; 3. Hagmann (CH), à 4′ 01″.

Prix de Lugano
(15 octobre 1967)

Même classement, concernant les trois premiers, que le Grand Prix des Nations.

Classement :
1. Felice Gimondi (I), les 77 km en 1 h 45′ 48″ (moy. 43,664 km) ; 2. B. Guyot (F), à 1′ 26″ ; 3. Hagmann (CH), à 2′ 11″.

Trophée Baracchi
(Bergame, Italie, 5 novembre 1967)

Épreuve par équipes de deux coureurs, marquée par la supériorité du recordman de l'heure associé au champion du monde.

Classement :
1. Merckx et Bracke (B), les 117 km en 2 h 30′ 06″ (moy. 46,768 km) ; 2. Anquetil et B. Guyot (F), à 3′ 52″ ; 3. Gimondi et Altig (I et RFA), à 3′ 25″.

Les courses à étapes

Tour de France
(30 juin au 23 juillet 1967)

Classement :
1. Roger Pingeon (F), les 22 étapes, 4 780 km, en 136 h 53′ 50″ (moy. 34,775 km) ; 2. Jimenez (E), à 3′ 40″ ; 3. Balmanion (Primavera), à 7′ 35″.