Le Fonds d'intervention pour l'aménagement du territoire (FIAT) prend intégralement en charge le financement de deux de ces opérations et joue un rôle d'incitation complémentaire pour les deux autres ; les subventions pour ces dernières proviennent essentiellement du Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA).

Le programme complémentaire d'équipement de 1968 a été concentré sur un nombre limité d'opérations : restructuration des exploitations, aménagement foncier et mise en valeur des sols, développement des productions. Ces opérations sont généralement complétées par des aménagements touristiques. Les services publics ruraux investiront 14 millions, ceux des eaux 2,1, l'aménagement foncier 4,8, les grands aménagements régionaux 1,5, les constructions rurales 7 et les actions d'élevage 1,5. 15 millions sont consacrés à l'amélioration du réseau routier.

La délégation à l'Aménagement du territoire dès 1966 avait confié au Comité régional d'expansion une étude devant aboutir à la rédaction d'un plan d'aménagement du Val d'Allier, dont les résultats sont connus depuis cette année.

Les élus locaux ont marqué quelque pessimisme sur la possibilité de réaliser ce programme ; ils ont demandé à l'État de prendre en charge la plus grande partie des dépenses d'infrastructure.

On semble s'orienter vers la création d'un établissement public dont le champ d'action pourrait s'étendre au financement des études, à l'acquisition des réserves foncières et à la réalisation de grandes opérations d'intérêt régional, notamment les villes nouvelles. Cette création apparaît d'autant plus indispensable que le Val d'Allier est à cheval sur trois départements (Allier, Puy-de-Dôme, Haute-Loire).