200 mètres : 1. Mandonnaud, 2′ 17″ 4 ; 2. Dorléans, 2′ 20″ 6 ; 3. Pommat, 2′ 23″.

400 mètres : 1. Mandonnaud, 4′ 56″ 2 ; 2. Vanacker, 5′ 3″ 8 ; 3. Dorléans, 5′ 4″.

1 500 mètres : 1. Mandonnaud, 19′ 45″ 1 ; 2. Dorléans, 20′ 9″ ; 3. Mollier, 20′ 14″ 3.

100 mètres dos : 1. Caron, 1′ 7″ 9 ; 2. Duprez, 1′ 9″ 6 ; 3. Dusseau, 1′ 10″ 6.

200 mètres dos : 1. Caron, 2′ 29″ 2 ; 2. Duprez, 2′ 30″ 3 ; 3. Dusseau, 2′ 36″ 7.

100 mètres brasse : 1. Macaire, 1′ 21″ 8 ; 2. Dorléans, 1′ 22″ 6 ; 3. Guerder, 1′ 24″.

200 mètres brasse : 1. Macaire, 2′ 56″ 3 ; 2. Guerder, 2′ 59″ 4 ; 3. Varvenne, 3′ 1″ 9.

100 mètres papillon : 1. Prudhomme, 1′ 14″ 4 ; 2. Pommat, 1′ 14″ 8 ; 3. Grosjean, 1′ 16″ 2.

400 mètres 4 nages : 1. Dorléans, 5′ 40″ 5 ; 2. Caron, 5′ 49″ 3 ; 3. Prudhomme, 5′ 51″ 4.

Rugby

Les coups de théâtre du championnat

La première phase du championnat de France, celle des poules de huit, si elle n'apporte pas de surprises, a de sérieuses conséquences. À la fin de la saison, les quatre derniers de ces poules devaient descendre en deuxième division, mais comme on retrouve parmi ces condamnés le PUC et le LOU, dont la descente pouvait être un arrêt de mort, la fédération, après une vaste opération diplomatique, décide de réviser la formule de son championnat et porte le nombre de clubs de première division de 56 à 64, ce qui permet de sauver, entre autres, les clubs de Paris et de Lyon.

Ce coup de théâtre ouvre une série de sensations qui vont bouleverser la hiérarchie des saisons précédentes au cours d'une phase finale délirante. Des seize premiers, seuls Bayonne et Pau mordent la poussière, respectivement devant Quillan et Périgueux. Mais déjà on voit Brive, le numéro un, être sérieusement accroché par son voisin corrézien le S.C. Tulle. Agen, le tenant du titre, passe le cap en éliminant Vichy de justesse.

Une saison heureuse

Sans aucune contestation possible, on peut dire que 1967 aura été pour l'Équipe de France la saison internationale la plus longue. Pour la première fois dans les annales du rugby, une nation a affronté à la fois tous les pays membres de l'International Board, tour à tour l'Écosse, l'Australie, l'Angleterre, le pays de Galles, l'Irlande, l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, et les plus fortes nations du continent européen : Italie, Allemagne, Portugal, Roumanie, une sélection des Enseignants de France est même allée prendre les premiers contacts avec des équipes de la Fédération soviétique, fondée au mois de mars.

Cet énorme programme se divisait heureusement en trois périodes : le tournoi (hiver-printemps), la troisième tournée en Afrique du Sud, avec, pour la première fois dans l'histoire, quatre matches groupés en un mois (été), et, enfin, la venue des Néo-Zélandais (automne).

La victoire record fut celle de France-Italie à Toulon (60-11) avec un feu d'artifice du demi d'ouverture de La Voulte, Guy Camberabero, auteur de 27 points (9 transformations, 2 buts et 1 drop).

Dans le Tournoi, le premier succès depuis 1962, l'heureuse destinée du XV de France tenait essentiellement en la qualité et la réussite de la botte de Guy Camberabero, auteur de 76 points en cinq matches.

Ski

Jean-Claude Killy le premier vainqueur de la Coupe du Monde

Le ski alpin français vit un âge d'or qu'il peut espérer prolonger jusqu'aux jeux Olympiques de Grenoble, dont il sera de toute évidence le grand favori et la principale attraction.

Le ski français a dominé la compétition internationale au cours de ces deux dernières saisons, raflant une impressionnante collection de médailles, de titres et de challenges. Il avait déjà été décoré officiellement, en novembre 1966, de la Légion d'honneur, au cours d'une cérémonie à l'Élysée. Guy Périllat, considéré alors comme son chef de file, la recevait personnellement.