informatique (suite)

société italienne constituée en 1932 par la fusion de la C. Olivetti & C., créée en 1908, et de la S. A. Fonderie Olivetti, fondée en 1922. Spécialisée dans la fabrication de machines comptables et de machines à écrire, secteur dans lequel elle occupe la première place en Italie et l’une des toutes premières places dans le monde, cette firme s’est en outre intéressée à la fabrication de matériels électroniques de calcul et de traitement de l’information. L’essentiel de ses fabrications se situe dans la gamme des matériels à faible capacité dits « micro computers ». Mais Olivetti demeure une affaire dont l’envergure internationale est essentiellement fondée sur la production de matériels de bureau de type classique. Le groupe emploie près de 80 000 personnes réparties dans une trentaine de filiales tant italiennes qu’étrangères, dont la société américaine Underwood.

société américaine fondée en 1911 sous le nom de Computing Tabulating Recording Co. et ayant adopté en 1924 sa raison sociale actuelle. À la suite de l’absorption, aux environs de 1933, d’une dizaine de filiales, ses activités, qui concernent essentiellement la fabrication de différents types de matériels de bureau, prennent une importance accrue. Mais le développement exceptionnel que la société connaît à partir de 1960 est dû à la place prépondérante que le groupe sait se créer dans la construction d’ordinateurs, qui représentent 80 p. 100 de ses activités. En avril 1964, cette société introduit une nouvelle génération d’ordinateurs, la série 360, la première à utiliser des microcircuits électroniques, donnant plus de souplesse à l’utilisation. En juin 1970, le lancement de la série 370, appareils plus rapides et de plus large mémoire, constitue un nouvel apport technique pour le marché des ordinateurs. La structure du groupe, qui assure 70 p. 100 du marché mondial de l’informatique et connaît un taux de croissance annuel de l’ordre de 20 p. 100, s’articule autour de la société mère et de sa filiale IBM World Trade Corporation, laquelle contrôle les diverses sociétés implantées dans 108 pays étrangers aux États-Unis. Les ventes totales, qui dépassent 7 milliards de dollars, se répartissent entre les États-Unis pour les 2/3 environ et l’étranger pour 1/3. Afin d’appuyer son développement, la firme aménage un système de contrats qui incluent à la location elle-même divers services de software et des cours de formation qui, dans le passé, constituaient des charges autonomes pour l’utilisateur.

société britannique constituée en 1915 sous la dénomination de The Accounting and Tabulating Corporation of Great Britain. Atteignant la dimension internationale à la suite de fusions successives, réalisées avec l’aide du gouvernement et l’appui de la société Plessey, elle est aujourd’hui la première affaire de la branche en Europe. Le groupe s’articule autour de International Computers Limited (ICL), filiale à 100 p. 100 de International Computers (Holdings) Limited. Parmi ses participations se trouvent les anciens intérêts que le groupe English Electric avait dans le secteur informatique par sa filiale English Electric Computers. Réparties entre les cinq continents, ses diverses filiales assurent au groupe une production de plus de 130 millions de livres, soit entre 2 et 3 p. 100 de la production mondiale. Les deux tiers de l’activité sont réalisés au Royaume-Uni, où ICL contrôle 40 p. 100 du marché de l’informatique. La gamme de machines construites s’étend du petit ordinateur à l’ordinateur géant. Deux mille installations de traitement de l’information à travers le monde sont équipées par ICL, qui fournit également le software correspondant. Cette société s’est associée à la société française C. I. I. et au groupe américain Control Data Corporation dans le cadre d’une coopération technique au niveau de la recherche et de la fabrication d’appareils, en vue d’une meilleure pénétration du marché européen, contrôlé par la firme IBM.

J. B.

➙ Information / Intelligence artificielle / Langage formel / Langage informatique / Modèle / Ordinateur / Programmation.

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