Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
F

France (suite)

(Paris 1878 - id. 1967). Premiers films à partir de 1910. De 1914 à 1927, il tourne à Hollywood notamment Une pauvre petite riche (A Pour Little Rich Girl, 1917), le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans, 1922), l’Île des navires perdus (The Isle of the Lost Ships, 1924). À partir de 1928, il réalise de nombreux films en France, dont Kœnigsmark (1935), Katia (1938), Volpone (1939), la Main du diable (1942).


François Truffaut.

V. vague (nouvelle).


Roger Vadim.

V. vague (nouvelle).


Agnès Varda.

V. vague (nouvelle).


Henri Verneuil

(Achod Malakian, dit) [Tekirdağ, Turquie, 1920]. Premier long métrage en 1951. Principaux films : Des gens sans importance (1955), Un singe en hiver (1962), Mélodie en sous-sol (1962), Week-End à Zuydcoote (1964), le Clan des Siciliens (1969), le Casse (1971), le Serpent (1972).


Jean Vigo.

V. l’article.


Ferdinand Zecca

(Paris 1864 - id. 1947). L’un des grands pionniers du cinéma français avec Louis Lumière et Georges Méliès. Dirige la production Pathé à partir de 1900. Réalisateur jusqu’en 1906 : Histoire d’un crime (1901), la Vie et la passion de Jésus-Christ (1902, coréal. : Lucien Nonguet), les Victimes de l’alcoolisme (1902), Au pays noir (1905). Directeur de production et superviseur après 1906).

 G. Charensol, Renaissance du cinéma français (le Sagittaire, 1946). / O. Campassi, 10 Anni de cinema francese (Milan, 1948-49). / M. Lapierre, les Cent Visages du cinéma (Grasset, 1948). / R. Regent, Cinéma de France (Éd. de Neuilly, 1948). / J.-B. Brunius, En marge du cinéma français (Arcanes, 1954). / P. Leprohon, Cinquante Ans de cinéma français (Éd. du Cerf, 1954). / G. Sadoul, le Cinéma français (Flammarion, 1962). / R. Armes, French Cinema since 1946 (Londres, 1966, 2 vol. ; nouv. éd., 1970). / A. Canziani, Cinema francese (Milan, 1968).
On peut consulter également les histoires générales du cinéma.


Les grandes étapes de l’histoire de France


Préhistoire

Le territoire de la France est l’un des plus anciennement occupés de l’Europe.


Le Paléolithique inférieur et moyen

• Climat marqué par des renversements : périodes glaciaires et périodes interglaciaires.

• L’homme mène une vie de chasseur-pêcheur. L’évolution anthropologique concorde en gros avec les divisions dans le temps. De l’humanité pithécanthropienne (500000 av. J.-C.), on passe, au Moustérien, à l’homme de Néandertal.

• À partir du Moustérien, l’emploi du feu est attesté partout. L’outil essentiel est constitué par le silex ; dès l’Abbevillien, les bifaces fabriqués ont des enlèvements très marqués, obtenus par percussion directe. Dans le courant de l’Acheuléen, l’homme recourt à des percuteurs doux (bois, os).

• Si l’Abbevillien n’est encore marqué que par une industrie mal connue, l’Acheuléen voit se succéder des sites nombreux (vallées de la Somme et de la Dordogne et de ses affluents), riches de faune et d’outillage, l’homme de l’Acheuléen circule dans les vastes plaines du Nord, dont les rivières et les côtes sont riches en silex.


Le Paléolithique supérieur

• Se développent parallèlement jusque vers 19000 av. J.-C. le Périgordien et l’Aurignacien. Puis se suivent le Solutréen jusque vers 15000 av. J.-C. et le Magdalénien jusque vers 10000 av. J.-C.

• Durant ces 20 millénaires, la seule région de France occupée sans lacunes de façon constante est située entre Loire et Garonne, avec une densité maximale en Périgord, dans les vallées de la Dordogne et de la Corrèze. Le peuplement de la France reste largement discontinu et encore très faible, la longévité des populations étant elle-même limitée au mieux à la quarantaine.

• Apparaît alors l’Homo sapiens brachycéphale. Les techniques font un bond en avant : l’art de la pierre taillée atteint au Magdalénien sa perfection en se diversifiant (grattoirs, burins, sagaies, raclettes, perçoirs, harpons, etc.), tandis que fait son apparition l’outillage en os (Aurignacien) et même en ivoire et en bois de cervidés (Magdalénien).

• À partir du Paléolithique moyen, l’homme a cessé d’être un nomade ; il se fixe pour un temps dans les abris et les grottes, qui restent les témoins d’une admirable création artistique (grottes ornées des Pyrénées, de la Dordogne, du Rhône inférieur).

• Au Magdalénien supérieur se réalise en France une prodigieuse expansion humaine. Cependant, sur 400 sites magdaléniens répertoriés, 300 se trouvent dans le Sud-Ouest, dont plus du quart en Périgord.

• Cette expansion s’accompagne d’une explosion démographique, toute relative d’ailleurs.


Le Mésolithique (de 9000 à 5500 av. J.-C. environ)

• Fin des temps glaciaires ; climat tempéré d’abord humide, puis plus sec.

• Période d’attente : population sous-développée techniquement et culturellement ; surmortalité.

• Campements plus que villages ; vie de chasseurs-pêcheurs, avec début d’un élevage d’animaux domestiques. Culte des morts très développé.

• Miniaturisation de l’outillage : premières flèches tirées à l’arc. Art très modeste comparé aux grandes réalisations du Paléolithique supérieur.


Le Néolithique (à partir du Ve millénaire)

• La « révolution néolithique » semble s’opérer sous l’influence de deux courants culturels : l’un arrivant de Méditerranée orientale par la côte et s’étalant en Provence et dans le Languedoc (Néolithique « cardial », Ve millénaire) ; l’autre venant par la vallée du Danube et s’étalant sur l’Alsace et l’est du pays (IVe millénaire).

• Techniques absolument neuves : polissage des haches, fabrication de pointes de flèches ; apparition de la céramique (civilisation dite « de Chassey ») et du tissage.

• Premiers grands défrichements ; à un élevage plus rationnel (porcs) s’ajoutent des procédés de culture ; ce qui n’exclut pas les activités ancestrales de chasse et de pêche.

• La transformation du milieu, alors amorcée, ne fera désormais que s’amplifier, sans changer fondamentalement de direction.

• Cependant, il serait téméraire de parler de sédentarisation au Néolithique. Les agriculteurs de cette époque changent d’habitat périodiquement, en fonction de l’épuisement de la terre. Aux villages de bois, relativement spacieux, des Dambriens s’oppose l’habitat encore primitif des « Cardiaux » du Midi.

• Le Néolithique moyen voit apparaître la naissance du mégalithisme, surtout développé dans l’Ouest (Bretagne) et le Sud-Ouest (Charentes). Ces monuments (dolmens, allées couvertes...) sont datés du IVe millénaire.