Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
E

États-Unis (suite)

(Galveston 1894). Premier film en 1918. Principaux films : la Grande Parade (The Big Parade, 1925), la Foule (The Crowd, 1928), Hallelujah (1929), Scène de rue (Street Scene, 1931), Notre pain quotidien (Our Daily Bread, 1934), Duel au soleil (Duel in the Sun, 1946), la Garce (Beyond the Forest, 1949), L’homme qui n’a pas d’étoile (Man without a Star, 1955), Guerre et paix (War and Peace, 1956).


Raoul Walsh

(New York 1892). Premier film en 1916. Principaux films : le Voleur de Bagdad (The Thief of Bagdad, 1924), la Piste des géants (The Big Trail, 1930), la Grande Evasion (High Sierra, 1941), la Charge fantastique (They died with their Boots on, 1942), Gentleman Jim (1942), Aventures en Birmanie (Objective Burma, 1945), L’enfer est à lui (Bond of Angels, 1957), les Nus et les morts (The Naked and the Dead, 1958).


Orson Welles.

V. l’article.


William Wellman

(Brookline 1896 - Los Angeles 1975). Premier film en 1923. Principaux films : les Ailes (Wings, 1927), l’Appel de la forêt (The Call of the Wild, 1936), l’Étrange Incident (The Ox-Bow Incident, 1942), les Forçats de la gloire (Story of G. I. Joe, 1945), la Ville abandonnée ou Nevada (Yellow Sky, 1948).


Billy Wilder

(Vienne, Autriche, 1906). Premier film en 1934. Principaux films : Assurance sur la mort (Double Indemnity, 1944), le Poison (The Lost Weekend, 1945), Boulevard du Crépuscule (Sunset Boulevard, 1950), le Gouffre aux chimères (The Big Carnival, 1951), Sabrina (1954), Sept Ans de réflexion (The Seven Year Itch, 1955), Certains l’aiment chaud (Some like it Hot, 1959), la Garçonnière (The Apartment, 1960), Irma la douce (1963), la Vie privée de Sherlock Holmes (The Private Life of Sherlock Holmes, 1970), Avanti (1972), Spéciale Première (The Front Page, 1974).


Robert Wise

(Winchester, Indiana, 1914). Premier film en 1943. Principaux films : Nous avons gagné ce soir (The Set-up, 1949), la Tour des ambitieux (Executive Suite, 1954), Je veux vivre (I want to live, 1958), le Coup de l’escalier (Odds against tomorrow, 1959), West Side Story (1961, coréal. : J. Robbins), la Maison du diable (The Haunting, 1963), la Mélodie du bonheur (The Sound of Music, 1965), le Mystère Andromède (The Andromeda Strain, 1971).


Sam Wood

(Philadelphie 1883 - Hollywood 1949). Premier film en 1917. Principaux films : Une nuit à l’Opéra (A Night at the Opera, 1935), Un jour aux courses (A Day at the Races, 1937), Good-Bye Mr. Chips (1939), Une petite ville sans histoire (Our Town, 1940), Pour qui sonne le glas (For whom the Bell tolls, 1943).


William Wyler.

V. l’article.


Fred Zinnemann

(Vienne, Autriche, 1907). Premier film en 1934. Principaux films : les Révoltés d’Alvarado (Redes, 1934 ; coréal. : Paul Strand et E. Gomez Muriel), C’étaient des hommes (The Men, 1950), Le train sifflera trois fois (High Noon, 1952), Tant qu’il y aura des hommes (From here to Eternity, 1953), Un homme pour l’éternité (A Man for all Seasons, 1966), Chacal (The Day of The Jackal, 1972).

 T. Ramsaye, A Million and One Nights (New York, 1926 ; 2 vol.). / L. Jacobs, The Rise of the American Film, a Critical History (New York, 1939 ; nouv. éd., 1968). / L. G. Roster, Hollywood (New York, 1941). / R. Florey, Hollywood hier et aujourd’hui (Prisma, 1951). / R. Jeanne et C. Ford, Histoire du cinéma américain, 1895-1945, t. III de l’Histoire encyclopédique du cinéma (Laffont, 1955). / F. Berotti, Questa e Hollywood (Milan, 1956). / R. Griffith et A. Mayer, The Movies (Hollywood, 1957). / G. Guidi, Racconti di Hollywood (Milan, 1963). / E. et I. Cameron, The Heavies (Londres, 1967) ; Broads (Londres, 1969). / P. et J. L. Leutrat, Jeune Cinéma américain (Serdoc, Lyon, 1967). / J. Baxter, Hollywood in the Thirties (Londres, 1968). / K. Brownlow, The Parade’s Gone by (New York, 1968). / C. Ford, Hollywood Story (la Jeune Parque, 1968). / C. Higham et J. Greenberg, Hollywood in the Forties (Londres, 1968). / R. Manvell, New Cinema in the U.S.A. (Londres, 1968). / D. Robinson, Hollywood in the Twenties (Londres, 1968). / A. Sarris, The American Cinema, 1929-1968 (New York, 1969). / J. P. Coursodon et B. Tavernier, Trente Ans de cinéma américain (C. I. B., 1970). / A. Eyles et P. Billings, Hollywood today (Londres, 1972). / R. Florey, Hollywood années zéro (Seghers, 1972). / Le Cinéma des années 60, numéro spécial de Cinéma 73 (1973). / F. Buache, le Cinéma américain (1955-1972) [Lausanne, 1974].
On peut également consulter la bibliographie de l’article cinéma.


Le cinéma comique américain

C’est à partir de 1912, très exactement à l’époque où Mack Sennett* fonde la Keystone, qu’une école burlesque naît aux États-Unis. Sennett fut à la fois l’inspirateur et le catalyseur de ce mouvement. Avant lui, en effet, les réalisateurs de films comiques se contentaient d’imiter parfois assez platement les courses-poursuites héritées de l’école française de Vincennes. Son mérite essentiel est d’avoir substitué à l’improvisation libre, individuelle et quelque peu anarchique l’élaboration collective, la structuration et l’exploitation systématique du gag. Ces contraintes, loin de nuire à la spontanéité, favorisèrent curieusement le génie inventif d’innombrables équipes de gagmen et permirent l’éclosion de fortes personnalités comiques.

Mack Sennett fut non seulement un producteur avisé et un réalisateur inspiré, mais aussi un grand découvreur de talents. C’est lui qui, en 1913, engagea un certain Charlie Chaplin*, jeune comédien anglais jusqu’alors presque inconnu. C’est lui aussi qui fit débuter Buster Keaton*. Ces deux grandes figures du cinéma comique américain se dégageront assez rapidement du « moule Mack Sennett » pour faire cavalier seul et s’imposer sur tous les écrans du monde.

Mais d’autres noms qui ne peuvent prétendre à la renommée de Chaplin ou de Keaton n’en ont pas moins eu une importance considérable et ont profondément marqué cet âge d’or du cinéma burlesque, dont la flamme devait peu à peu s’éteindre à l’apparition du parlant pour faire place à une autre forme de comique, essentiellement tributaire de la joute des mots.