embrayage (suite)
Effort centrifuge
À la périphérie d’un plateau solidaire de l’arbre moteur, des lames flexibles fixent des segments métalliques qui portent des garnitures de friction. Au-delà du ralenti, la force centrifuge écarte les segments vers un tambour qui forme la partie entraînée en réalisant l’embrayage. Lorsqu’on relâche l’accélérateur, l’appareil débraye, mais le passage d’une vitesse à une autre ne peut se faire si la vitesse de régime est supérieure au ralenti. Il faut recourir à un embrayage classique adjoint à l’appareil, qui n’est alors que semi-automatique. On perfectionne ce système élémentaire en lui associant une commande électrique (embrayage Gravina) qui agit au-delà du ralenti. Un interrupteur placé sur le levier de vitesses immobilise les masselottes en excitant un électro-aimant qui attire le plateau, ce qui entraîne le débrayage.
On peut également utiliser la dépression régnant dans la tubulure d’admission. Cette dépression actionne une membrane qui commande la fourchette de débrayage. Un commutateur, dans le levier de vitesses, agit par l’intermédiaire d’électrovannes.
Électromécanisme
Sur l’embrayage Ferlec, un électro-aimant et un plateau de friction forment un groupe vers lequel se déplace un second groupe, composé de l’armature et du plateau de pression, lorsque l’électro-aimant est excité par le courant électrique (embrayage). En cas contraire, l’appareil débraye. L’électro-aimant est solidaire de la dynamo, et la commande s’effectue à partir du levier de vitesses. À cette action mécanique, on peut substituer celle d’une poudre métallique qui prend en masse lorsqu’elle se trouve placée dans le champ magnétique d’un électro-aimant alimenté par la dynamo. Lorsque le courant est coupé, la poudre redevient fluide (Jaëger).
Coupleur hydraulique
Il comporte une roue à aubes solidaire de l’arbre moteur, à la périphérie de laquelle on boulonne un couvercle-carter englobant une seconde roue à aubes reliée à la transmission. Ce coupleur contient aux trois quarts de sa capacité une huile fluide. Au démarrage, la turbine motrice projette l’huile à la périphérie pour la faire pénétrer dans la turbine réceptrice, qu’elle actionne.
J. B.
➙ Transmission.
P. M. Heldt, The Gasoline Automobile, t. II : Transmission Running Gear and Control (New York, 1913 ; trad. fr. la Voiture à essence, t. II : le Châssis, Dunod, 1922). / H. Petit, Traité d’automobile et notes techniques (Dunod, 1919). / A. André, la Mécanique automobile moderne (Rangal, Thuillies, 1947). / R. Guerber, la Pratique de l’automobile (Technique et Vulgarisation, 1957 ; nouv. éd., 1960) ; l’Automobile, t. III : Transmission (Technique et Vulgarisation, 1960). / F. Navez, Physicien-praticien de l’auto (Desforges, 1958). / J. Thonon, Contrôle et réglage des véhicules automobiles (Dunod, 1960 ; 3e éd., 1968). / Y. Dhermy, Cours de technologie automobile (Dunod, 1961 ; 3e éd., 1966).