Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
D

découvertes (les grandes) (suite)

Les côtes du Pacifique

1513

Vasco Núñez de Balboa (Esp.) franchit l’isthme de Panamá et atteint la « mer du Sud », le Pacifique.

1520

Magellan entre dans le Pacifique par le sud.

1523

Pascual de Andagoya (Esp.), venu de Panamá, s’approche de l’équateur.

1524

Première expédition de Pizarro vers le sud (4° de lat. N.).

1526

Venu du détroit de Magellan, Quevara (Esp.) longe toute la côte ouest de l’Amérique du Sud.

1532

Première expédition envoyée par Cortés vers la Californie.

1539

Francisco de Ulloa (Esp.) atteint le fond du golfe de Californie.

1541

Pedro de Valdivia (Esp.) fonde Santiago.

1543

João Rodrigues Cabrilho (Portug. au service de l’Espagne) longe les côtes de la Californie.

1579

L’Anglais Francis Drake remonte jusqu’à 42° de lat. N.

1741-42

D’abord avec Vitus Béring (mort en déc. 1741), l’Allemand Georg Wilhelm Steller étudie les Aléoutiennes et l’Alaska.

1831-1836

Robert Fitzroy (Angl.) cartographie les côtes du Chili et du Pérou.

L’intérieur de l’Amérique du Nord

1528-1535

Périple de l’Espagnol Álvar Núñez Cabeza de Vaca de la Floride à l’actuel Nouveau-Mexique.

1535

Jacques Cartier* remonte le Saint-Laurent.

1539-1542

Hernando de Soto (Esp.) va de la Floride au Mississippi.

1540-41

Francisco Vázquez de Coronado (Esp.) parcourt les régions correspondant au sud-ouest des États-Unis.

1609

Champlain* atteint le lac auquel il a donné son nom.

1633

Jean Nicolet (Fr.) découvre le lac Michigan.

1671

Les Anglais Thomas Batts et R. Fallam franchissent les Appalaches.

1671-72

Le P. Charles Albanel (Fr.), venu du Saguenay, atteint la baie d’Hudson.

1673

Le P. Jacques Marquette et Louis Jolliet descendent le Mississippi jusqu’à 34° de lat. N.

1682

Cavelier de La* Salle parvient au delta du Mississippi.

1731-1743

Voyages de Pierre Gaultier de la Vérendrye et de ses fils dans les Grandes Plaines.

1789

Alexander Mackenzie (Écoss.) descend le fleuve qui portera son nom.

1792-93

Mackenzie franchit les Rocheuses.

1797-1811

Voyages de David Thompson (Angl.) pour le compte de la compagnie du Nord-Ouest : exploration des Rocheuses et du bassin de la Columbia.

1804-1806

Les Américains Meriwether Lewis et William Clark remontent le Missouri et explorent les Rocheuses.

1805-1808

Simon Fraser (Canad.) explore le bassin de la rivière à laquelle sera donné son nom.

1806-07

Zebulon Montgomery Pike (Amer.) explore le haut Arkansas.

1824

James Bridger (Amer.) découvre le Grand Lac Salé.

1843-44

Explorations de la Sierra Nevada par John Charles Frémont (Amer.).

1857-1860

Expéditions du capitaine Palliser dans les Rocheuses du Nord.

1887-88

Expédition du géologue George Mercer Dawson (Canad.) au Yukon.

IV. L’Océanie et le Pacifique

L’océan Pacifique

1520-21

Magellan traverse l’océan, de la Terre de Feu aux Philippines.

1528

Álvaro de Saavedra (Esp.), parti du Mexique, atteint les Philippines, puis les Moluques.

1543

Ruy López de Villalobos (Esp.) se rend de la Nouvelle-Espagne aux Carolines et aux Philippines.

1565

Andrés de Urdaneta (Esp.) traverse le Pacifique d’est en ouest et revient au Mexique par les latitudes moyennes, inaugurant le circuit des galions espagnols.

1568

Parti du Pérou, Álvaro de Mendaña de Neira (Esp.) découvre les îles Salomon.

1595

Découverte des Marquises par Mendaña.

1606

Pedro Fernandes de Queirós (Portug.), venu du Pérou, touche à Tahiti et aux Nouvelles-Hébrides.

1616

Les Hollandais Jacques Le Maire et Willem C. Schouten doublent le cap Horn et découvrent les Tuamotu et les Tonga.

1722

Jacob Roggeveen (Holland.) découvre l’île de Pâques.

1728

Vitus Béring, Danois au service du tsar, découvre le détroit auquel son nom sera donné.

1741

Béring navigue le long des côtes des Aléoutiennes et du littoral de l’Alaska.

1767

Samuel Wallis (Angl.) redécouvre Tahiti et touche aux îles qui porteront son nom.
Philip Carteret (Angl.) découvre la Nouvelle-Bretagne.

1768

Voyage de Bougainville*.

1772

Voyage de Nicolas Thomas Marion-Dufresne (Fr.) en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande, où il trouve la mort.

1768-1779

Voyages de Cook*.

1786-1788

Voyage de La Pérouse ; disparition de cette expédition.

1792-93

Joseph Antoine de Bruni d’Entrecasteaux à la recherche de La Pérouse.

1816-17

Otto von Kotzebue (Russe) étudie la mer de Béring.

1823-24

Travaux hydrographiques de Louis Isidore Duperrey (Fr.).

1828

Dumont* d’Urville découvre les restes de l’expédition de La Pérouse aux Nouvelles-Hébrides.

1836-1839

Abel Aubert Dupetit-Thouars (Fr.) à l’île de Pâques, aux Galápagos et à Tahiti.

L’Australie

1605-06

Willem Jansz (Holland.) longe la côte est du golfe de Carpentarie.

1627

Peter Nuyts (Holland.) longe une partie de la côte sud de l’Australie.

1642

Abel Janszoon Tasman (Holland.) fait le périple de l’Australie et découvre la « terre de Van Diemen », la Tasmanie.

1770

Cook longe la côte est, du cap Howe au cap York.

1801-1803

Nicolas Baudin (Fr.) explore les côtes sud et ouest.
Matthew Flinders (Angl.) longe le littoral sud et le golfe de Carpentarie.

1813

Venu de Sydney, George William Evans pénètre dans les plaines de l’intérieur.

1828-1830

Depuis la rivière Darling, Charles Sturt atteint l’embouchure du fleuve Murray.

1839-40

Edward John Eyre découvre les monts Flinders.

1841

Eyre joint Adélaïde à Albany.

1844-45

Ludwig Leichhardt (Allem.) va de Brisbane à la région de Port Darwin.

1855

Gregory joint Port Darwin à Brisbane.

1860-61

Robert O’Hara Burke (Irland.), parti de Melbourne, atteint les marécages du golfe de Carpentarie et meurt au retour.

1862

John McDouall Stuart (Écoss.), venu d’Adélaïde, atteint le site de Port Darwin.

1870

John Forrest va de Perth à Adélaïde.

décroissance radio-active

Diminution par désintégrations spontanées du nombre de noyaux d’une substance radio-active en fonction du temps.


Si N est le nombre de noyaux présents à l’instant t, au bout d’un temps dt, dN noyaux se seront désintégrés. Par définition, la quantité est l’activité ; c’est le nombre de désintégrations par unité de temps. La décroissance radioactive traduit donc aussi la diminution de l’activité d’une substance radio-active en fonction du temps. Cette décroissance est indépendante des conditions extérieures, de la forme chimique et des traitements antérieurs subis par la substance radio-active considérée ; il n’est pas possible de la retarder ni de l’accélérer.