Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
C

Corneille (Pierre) (suite)

La carrière de Corneille

1606

6 juin : naissance à Rouen de Pierre Corneille, fils de Pierre Corneille et de Marthe Le Pesant.

1615

Au collège des Jésuites de Rouen.

1629

Mélite, création probable.

1631

Clitandre, joué au Marais.

1632

La Veuve, jouée au Marais.

Mélanges poétiques. Récit pour le ballet du château de Bicêtre. Épigramme pour Monsieur L. C. D. F. (comte de Fiesque).

1633

La Galerie du Palais, jouée au Marais.

Excusatio, à Mgr de Harlay, archevêque de Rouen. Excuse à Ariste (impr. en 1637).

1634

La Suivante, au Marais.
La Place Royale, au Marais.

1636

L’Illusion comique, au Marais.

1637

Représentation du Cid.

Lettre apologétique (réponse à Scudéry, sur le Cid).
Sentiments de l’Académie sur « le Cid ».

1639

Édition de Médée.

1640

Horace, au Marais (mars). Cinna au Marais.

1641

(?) Polyeucte, au Marais.

Mariage avec Marie de Lampérière, de onze ans sa cadette.

Dédicace d’Horace à Richelieu.

1643

(?) Le Menteur et la Mort de Pompée, joués au Marais.

Lettre de Guez de Balzac à Corneille sur Cinna.

1644

(?) La Suite du Menteur, au Marais.
Rodogune, au Marais.

Sonnet sur les Chevilles de Maître Adam (Billaut).
Vers latins et français de C. Huygens, à la gloire du Menteur.

1645

(?) Théodore, joué au Marais.

1646

Vers de Corneille sur les Épîtres de Boisrobert.

1647

Héraclius, à l’Hôtel de Bourgogne.
Élaboration d’Andromède sur ordre de Mazarin.

Entrée de Corneille à l’Académie.

1649

Les Triomphes de Louis le Juste, publiés.
Représentation de Don Sanche d’Aragon.

Première pièce de Thomas Corneille : les Engagements du hasard.

Sonnet de Corneille À la gloire de saint Bernard à la suite des Lettres de saint Bernard de dom G. de Saint-Gemme.

1650

Andromède, jouée au Petit-Bourbon par la troupe royale (musique de Charles Couppeau d’Assouci, décors et machines de Giacomo Torelli).

Dédicace de Don Sanche d’Aragon (accompagnée d’une longue lettre) à C. Huygens.
Vers de Corneille pour les Chastes Martyrs de Mlle Cosnard de Sées.

1651

Nicomède, à l’Hôtel de Bourgogne.
Édition de l’Imitation (livre I, ch. I-XX).

Corneille, trésorier de sa paroisse, Saint-Sauveur, à Rouen (33 pages manuscrites au registre).

Molière reprend Andromède.

1652

Représentation de Pertharite.
Édition des Œuvres (vingt pièces).

Lettre au P. Boulart, abbé coadjuteur génovéfain.
Éloge des vers du P. Souply.

1654

Édition des Œuvres, in-12 ; vingt-deux pièces (Nicomède et Pertharite, ajoutés à l’éd. de 1652).

1655

Édition des Œuvres, in-12 ; les vingt-deux pièces de l’édition précédente.

1656

L’Imitation complète : quatre éditions la même année (Rouen, Maurry ; Paris, Ballard).
Édition des Œuvres, in-12 ; réimpression corrigée de 1654.

1659

Œdipe, joué à l’Hôtel de Bourgogne.

1660

Œuvres : septième édition collective en 3 vol. in-8° ; vingt-trois pièces refondues par Corneille, qui y joint un Examen (au lieu de l’Avis au lecteur) en tête de chaque pièce et les trois Discours sur le poème dramatique.
La Toison d’or, jouée au château du Neubourg, en Normandie.

Madrigal « pour une dame (la Du Parc) qui représentait la Nuit en la comédie d’Endymion ».

1662

Représentation de Sertorius au Marais.

1663

Sophonisbe, jouée à l’Hôtel de Bourgogne.
Théâtre (rééd. de 1660, en 2 vol. in-fo) : les vingt-trois pièces plus la Toison d’or.

Remerciements au roi pour la pension octroyée, mais oubli de gratitude envers Colbert.

1664

Théâtre (vingt-quatre pièces), neuvième éd. collective en 3 vol. in-8o.
Othon, joué pour la première fois à Fontainebleau, est monté la saison suivante à l’Hôtel de Bourgogne.

1665

Petit Poème au roi pour le retardement du paiement de sa pension.

1666

Agésilas, à l’Hôtel de Bourgogne.

1667

Attila, joué par la troupe royale.

Poème Au roi, sur son retour de Flandre.
Poème sur les victoires du roi, trad. du poème latin du P. de La Rue, jésuite.

1668

Théâtre : dixième éd. collective, en 3 vol. in-12.

Petit poème (à la Du Parc ?) Sur un air de M. Blondel.

1670

Tite et Bérénice, chez Molière.
Office de la Sainte Vierge.

1671

Psyché, jouée devant la Cour aux Tuileries.

1672

Pulchérie, jouée au Marais.

Thomas Corneille dirige, avec Donneau de Visé, le Mercure galant, où se font les réputations.

444 vers pour les Victoires du roi sur les États de Hollande, trad. du P. de La Rue.

1673

Installation des deux frères Corneille rue de Cléry.

Fermeture définitive du Marais.

1674

Suréna, joué à l’Hôtel de Bourgogne.
Abandon définitif de la scène.

Le second fils du poète tué au siège de Grave, à vingt-neuf ans.

Sonnet sur la prise de Maëstricht publié dans le Mercure galant.

1676

Poème célébrant les victoires du roi, au retour de ce dernier.
Rodogune, Sertorius, Œdipe représentés à Versailles.

1677

Bref placet Au Roi mettant en cause la négligence du P. de La Chaise, chargé de distribuer les bénéfices royaux.

1678

Lettre à Colbert au sujet de sa pension supprimée depuis quatre ans.

Vers sur la paix de Nimègue, lus par Corneille à l’Académie.

1680

De 1680 à 1684 : 176 représentations des pièces de Corneille.

1681

Corneille quitte la rue de Cléry, que conserve Thomas, et s’installe rue d’Argenteuil.

1682

Théâtre : onzième et dernière éd. collective, en 4 vol. in-12, la seule complète.

La pension de Corneille est rétablie grâce à Nicolas Boileau.

1683

Vente de la maison de la rue de la Pie (4 300 livres), dont les trois quarts servent à la pension de Marguerite, dominicaine à Rouen, puis Corneille rédige son testament.

1684

Le 1er octobre, Corneille meurt à soixante-dix-huit ans.

Thomas lui succède à l’Académie.
Éloge de Racine dans son Discours de réponse.