bilan (suite)
Pour calculer la valeur de capitalisation du chiffre d’affaires, on cherche à déterminer quel est le montant des capitaux nécessaires pour obtenir un chiffre d’affaires donné, selon une méthode semblable au calcul de la valeur de capitalisation du bénéfice ; mais, dans ce cas, le coefficient de capitalisation (chiffre multiplicateur) n’a plus du tout le sens d’un taux d’intérêt.
La valeur boursière ou capitalisation, est égale au produit du nombre d’actions par le cours de l’action en bourse.
La valeur à la casse ou valeur à casser ou encore valeur de liquidation est la somme que l’on obtiendrait en vendant sur le marché les actifs de l’entreprise. Cette valeur présente un intérêt certain pour les banques d’affaires spécialisées dans le rachat d’entreprises en difficulté lorsqu’elles n’ont pas l’intention de les garder.
La valeur combinée standard est une moyenne de la valeur de capitalisation du chiffre d’affaires, de la valeur de rendement et de la valeur mathématique intrinsèque. Elle est dite instantanée quand elle représente la valeur de l’entreprise dans le présent et potentielle quand elle est calculée à partir d’estimations probables de la valeur de rendement, de capitalisation du chiffre d’affaires et de la situation nette, pour le futur.
Autrement dit, la valeur instantanée permet d’apprécier l’entreprise en fonction de ce qu’elle est présentement, tandis que, dans l’estimation potentielle, on fait entrer en ligne de compte ce que l’entreprise sera. Ces deux méthodes ont une utilité bien distincte ; en effet, le chef d’entreprise, qui voudra savoir, lorsqu’il prend une participation dans une entreprise, si cette participation renforce sa position sur le marché, sera enclin à tenir compte de la valeur potentielle, tandis que l’acheteur d’une entreprise, qui a pour objectif de « casser » celle-ci, aura plutôt tendance à raisonner sur la valeur instantanée.
A. B.
E. G. Snozzi, l’Interprétation du bilan (Dunod, 1951 ; 4e éd., 1970) ; la Vérification du bilan (Dunod, 1964). / L. Petit, le Bilan dans les entreprises (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1956 ; 6e éd., 1970). / G. Depallens, Gestion financière de l’entreprise (Sirey, 1960 ; 4e éd., 1970). P. Lauzel, le Plan comptable français (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1965 ; 3e éd., 1973). / R. Larcier, l’Analyse financière en Europe (Entreprise mod. d’éd., 1966). / J. Corre, la Consolidation des bilans. Les comptes de groupe (Dunod, 1969). / C. Momot, Initiation au bilan (Éd. ouvrières, 1972).
On peut également consulter les Fiches analytiques des sociétés et les Ratios comparés, publiés annuellement par la S. E. F. (Société d’études financières).