vent (suite)
Le vent, élément de l’environnement humain
Il intervient dans l’agencement de la nature. Il participe à la création et au déplacement des nuages et des perturbations. Dans les mouvements de masses d’air, il aide aux transferts de chaleur sensible et latente, donc d’énergie. Il joue un rôle morphologique (dunes, corrasion, déflation) et hydrologique (courants marins d’impulsion). Il transporte les graines et les spores. Il intervient directement dans la vie des hommes, qui sont susceptibles de maîtriser l’énergie éolienne. Le vent peut jouer sur leur environnement un rôle bienfaisant (dispersion des produits de pollution atmosphérique) ou malfaisant (concentration de ces produits). Il les guide dans la prévision du temps. Il pèse aussi sur les hommes par certains cataclysmes, sur mer (les grandes tempêtes) et sur terre (bourrasques et tornades qui déracinent les arbres, saccagent les récoltes, détruisent les maisons, renversent les trains et entraînent les voitures). Les tornades, visibles partout, mais surtout aux États-Unis, impliquent des vents d’une soudaineté et d’une brutalité inouïes et sont en même temps un phénomène très localisé (diamètre moyen de 200 à 250 m, avec parcours pouvant atteindre 150 km). Aucun anémomètre ne peut mesurer la force des vents dans les tornades (largement 600 km/h). C’est le blizzard qu’ont à redouter les hommes de la banquise ou de l’inlandsis. De même, les avions ont-ils à craindre les vents contraires dans les courants-jets et plus encore les turbulences, qui, en montagne, peuvent rabattre les appareils vers le sol. Mais le vent peut être aussi bénéfique : vols aériens économiques dans le lit des courants d’altitude ; alizés agréables, qui apportent aux terres qu’ils affectent ventilation et sécheresse relative ; moussons d’été qui, par leur pluies, constituent de belles promesses de récoltes.
P. P.
➙ Anticyclone / Circulation atmosphérique / Dynamique des fluides / Jet-stream / Mécanique / Mousson.