Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
T

télécommunication (suite)

 J. Laffay, les Télécommunications (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1949 ; 3e éd., 1968). / Les Télécommunications (la Documentation fr., 1957). / Télécommunications et transmission (Hachette, 1959). / A. H. W. Beck, Words and Waves (New York, 1967 ; trad. fr. les Télécommunications, Hachette, 1967). / R. Brown, Telecommunications (Londres, 1969 ; trad. fr. les Telecommunications, Larousse, 1971). / N. T. Phuc et G. Dennery, l’Économie des télécommunications (P. U. F., 1972).


Les grandes entreprises de télécommunications


American Telephone and Telegraph Company,

société américaine fondée en 1885 et la première affaire dans le monde en matière de service téléphonique. Le complexe des installations qu’elle détient aux États-Unis, et connu sous le nom de Bell Telephone System, représente 80 p. 100 des lignes et postes en service sur le territoire américain. Le groupe, qui exerce à l’étranger une influence déterminante en matière de communications spatiales par l’intermédiaire de l’organisation internationale Intelsat Comsat, a pour rôle d’établir les liaisons et de fournir les équipements nécessaires à la communication entre les réseaux organisés par les différentes filiales qui exercent leurs activités par État ou par région et couvrent l’ensemble du territoire des États-Unis. Il se charge également de réaliser les liaisons internationales entre le réseau américain et les réseaux étrangers. La fabrication des matériels de construction et de liaison est assurée par la filiale Western Electric Company, et la recherche est réalisée par les Bell Telephone Laboratories. L’importance du groupe se résume en trois chiffres : 1 million d’employés, 3 millions d’actionnaires et 105 millions de postes téléphoniques installés.


Bell Canada,

compagnie canadienne constituée en 1880 sous la dénomination de The Bell Telephone Company of Canada. Société de service, elle exploite la quasi-totalité du réseau téléphonique canadien, soit environ sept millions de lignes, principalement dans les régions du Québec et de l’Ontario. Utilisant le système de téléphonie Bell, de l’American Telephone and Telegraph Company, Bell Canada bénéficie de l’appui technique du groupe américain, sans toutefois en être une filiale, et participe largement au développement du Canada en équipement téléphonique. La compagnie possède un petit nombre de filiales dont les activités sont essentiellement destinées à l’équipement de différentes régions du Canada.


C. I. T.-Alcatel (Compagnie industrielle des télécommunications),

société créée en 1879 sous la dénomination de Société générale des Téléphones. La Compagnie industrielle des télécommunications est l’un des principaux constructeurs de matériel téléphonique en France. Jusqu’en 1893, elle s’intéresse à l’exploitation du service téléphonique, puis, ce service étant devenu monopole d’État, elle se consacre à la construction des équipements et des centraux téléphoniques. En 1971, elle fusionne avec la Société alsacienne de construction d’automatismes de télécommunications et d’électronique Alcatel, et prend sa dénomination actuelle. L’activité du groupe se répartit alors en trois grands départements : la commutation, qui concerne la fabrication de centraux téléphoniques, pour lesquels C. I. T.-Alcatel est le premier fournisseur de l’État français ; les transmissions, qui concernent la pose de câbles, de récepteurs ou la mise en place de systèmes de communication par faisceaux hertziens ; enfin l’électronique, qui comprend diverses applications civiles ou militaires de mesure et d’automatismes. Au niveau des transmissions, c’est l’une des toutes premières affaires à s’intéresser à la pose de câbles sous-marins. En matière de commutation, l’avance acquise dans le domaine des techniques de commutation électronique temporelle a permis à C. I. T.-Alcatel de conclure avec la première société britannique de télécommunications, The Plessey Company Limited, un accord de coopération prenant effet dès 1974. Cet accord doit permettre aux deux groupes d’aborder conjointement le marché international.


Compagnie générale de constructions téléphoniques (C. G. C. T.),

société française dont l’origine remonte à l’année 1890, époque où les ateliers de téléphonie appartenaient à une société de matériel électrique, la société Postel-Vinay. En 1908, la Compagnie française Thomson-Houston rachète la société d’origine. En 1925, le département téléphonique de la compagnie française Thomson-Houston retrouve son autonomie dans la Compagnie des téléphones Thomson-Houston, affiliée au groupe américain International Telephone and Telegraph Corporation (ITT). Enfin, en 1940, la société adopte sa dénomination actuelle et devient rapidement le premier constructeur français de matériel de commutation téléphonique. En 1951, la C. G. C. T. conçoit un système de type Crossbar Pentaconta, dont la diffusion dans plus de 80 pays lui permet d’être le premier exportateur français de matériel de commutation. Son organisation industrielle se répartit entre cinq centres de production, qui utilisent les techniques de construction les plus modernes. Bénéficiant d’un service de recherche important, la Compagnie générale de constructions téléphoniques, qui a réalisé l’installation de près de un million et demi de lignes téléphoniques dans le monde, se situe en bonne place dans le domaine des techniques nouvelles. Elle dispose notamment, en matière de commutation électronique, d’un procédé opérationnel depuis 1971, le système Metaconta. Parallèlement, elle a des parts dans le Laboratoire central de télécommunications (L. C. T.), lequel développe l’exploitation du système de modulation par impulsions codées qui complète la mise en place de centraux de commutation électronique.


General Electric Company Ltd.

V. électrique (industrie de la construction).


General Telephone and Electronics Corporation,

société américaine constituée en 1935 sous la dénomination de General Telephone Corporation. Cette société — qui a adopté sa dénomination actuelle en 1959, lors de l’acquisition de la société Sylvania Electric Products, spécialisée dans la production de matériel électrique « grand public » — est la deuxième société de service téléphonique aux États-Unis après le groupe American Telephone and Telegraph Company, qui est son gros concurrent sur le territoire américain. Organisée selon la même structure, elle contrôle une soixantaine de filiales qui disposent d’installations téléphoniques dans quarante États américains. Installée dans dix-huit pays étrangers, elle détient plus de douze millions de lignes téléphoniques. En 1973, un jugement de la Commission fédérale des télécommunications l’autorise à établir un système de communication par satellite.


Hitachi Limited.

V. électrique (industrie de la construction).


International Telephone and Telegraph Corporation (ITT).

V. électrique (industrie de la construction).


LM Ericsson (Telefonaktiebolaget),