Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
P

personnel (politique du) (suite)

Communications avec le personnel

Les directions sont de plus en plus attentives aux communications internes. Celles-ci peuvent s’exercer de multiples façons, mais elles doivent toujours s’efforcer d’être à double sens (montantes et descendantes).

Sous forme écrite, on trouve le journal d’entreprise, les boîtes à idées, les rapports annuels, les brochures et les lettres d’information, les enquêtes auprès du personnel.

Sous forme orale, ce sont l’accueil aux nouveaux, les réunions générales, les travaux en comités, les discussions avec les organes représentatifs du personnel.

Sous forme visuelle, ce sont les informations affichées.

Outre ces actions codifiables, il y a toute une série de communications de type informel, comprenant notamment les contacts avec le chef et avec les collègues d’autres services.

Gérer le personnel, c’est donc tenir compte à la fois des aspirations des hommes au travail (besoin de croissance, d’affirmation, d’intégration, de sécurité, de justice), des modifications du corps social et des besoins spécifiques de l’entreprise.

F. B.

➙ Direction / Entreprise / Formation professionnelle / Horaire de travail / Management.

 K. Lewin, A Dynamic Theory of Personality (New York, 1935 ; trad. fr. partielle Psychologie dynamique. Les relations humaines, P. U. F., 1959). / G. Palmade, la Psychotechnique (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1948 ; 8e éd., 1974). / J. Dumont, Technique de la rémunération du travail (Dunod, 1952). / P. Drucker, Practice of Management (New York, 1954 ; trad. fr. la Pratique de la direction des entreprises, Éd. d’Organisation, 1957). / P. Pietri, Principes et pratiques de la direction du personnel (Éd. de l’Entreprise moderne, 1956 ; 2 vol.). / R. Valtier, Développement de l’entreprise et promotion des hommes (Éd. de l’Entreprise moderne, 1960). / J. Diverrez, Politique et techniques de direction du personnel (Éd. de l’Entreprise moderne, 1962). / D. Dugué Mac Carthy, la Fonction Personnel (Éd. d’Organisation, 1963). / O. Gelinier, le Secret des structures compétitives (Hommes et Techniques, 1966). / R. Algon, l’Intéressement du personnel dans les entreprises (Le Prat, 1967). / J. Tronson, le Développement de la carrière des cadres dans la grande entreprise (L. G. D. J., 1967). / R. Benayoun et C. Boulier, Approches rationnelles dans la gestion du personnel (Dunod, 1972). / J.-M. Faverge, l’Examen du personnel et l’emploi des tests (P. U. F., 1972). / S. Montaretto Marullo, Manuel pour la direction du personnel (Hommes et Techniques, 1973).

Perth

V. d’Australie, capit. de l’État d’Australie-Occidentale.


L’aire métropolitaine groupe 650 000 habitants, c’est-à-dire les deux tiers de la population d’un État immense (2 527 621 km2), mais peu peuplé.

La ville a été fondée en 1829, sur la rive nord de la rivière des Cygnes (Swan River), à une vingtaine de kilomètres de l’embouchure où s’est développé le petit port de Fremantle. L’essor de la colonie, complètement isolée, fut assez lent et s’accéléra seulement à la fin du xixe s., lorsque la découverte de l’or à Coolgardie et la mise en valeur des plaines provoquèrent un afflux important d’immigrants. À l’heure actuelle, les découvertes minières et la prospérité de l’agriculture favorisent le développement de la ville. Celle-ci jouit d’un climat agréable, de type méditerranéen (étés chauds et secs, hivers doux avec de grosses averses).

Le centre des affaires, la « City » de Perth, se trouve à l’emplacement de la ville primitive. Le long de rues très animées s’élèvent les bâtiments administratifs, les banques, les hôtels, les grands magasins... Des immeubles très modernes, de véritables gratte-ciel parfois se substituent rapidement aux constructions de la fin du xixe s. et soulignent le dynamisme actuel de la ville. Les quartiers de résidence s’étendent très largement autour du centre urbain. Ils sont presque uniquement formés de maisons individuelles entourées de jardins. Le quartier le plus agréable est situé à l’ouest de la cité, sur les collines de Nedlands, où se trouve l’université. Pendant longtemps, le développement de la ville sur la rive sud de la Swan était limité par la nécessité de traverser le fleuve en bateau ; la construction d’un grand pont a permis l’essor de South Perth, où un centre commercial a été implanté. L’étalement de la banlieue résidentielle s’est évidemment accompagné de la multiplication des automobiles (il y a à Perth un véhicule pour deux habitants).

L’agglomération s’étend jusqu’au bord de la mer avec la plage de City Beach et surtout le port de Fremantle, un des plus importants de toute l’Australie. Ce port comporte plusieurs éléments. Le port intérieur est situé à l’embouchure même de la Swan ; le trafic de marchandises générales est complété par le mouvement des passagers (53 000 embarqués et débarqués en 1971-72), qui sont accueillis dans une gare maritime moderne ; la ville de Fremantle se trouve au sud de l’embouchure (40 000 hab.). Un port de pêche et de plaisance enserré par deux jetées donne directement sur la baie de Cockburn. Le port extérieur s’est développé sur la rive même du Cockburn Sound ; il est protégé par l’île de Garden, qui vient d’être rattachée au rivage par une digue. C’est là qu’ont été installées les grosses industries : frigorifiques, raffinerie de pétrole de Kwinana (BP), usine sidérurgique (Broken Hill), usine d’alumine (Alcoa), fabrique d’engrais, etc. L’importance de ces installations industrielles s’accompagne d’une activité portuaire intense : 15,4 Mt débarquées et embarquées en 1971-72. Le trafic est équilibré : 7,2 Mt aux entrées (4,7 de pétrole, du coke, de l’acier, des engrais) et 8,2 Mt aux sorties (2 de produits pétroliers, 2 de grains, 1,3 d’alumine, 0,7 de produits sidérurgiques, 0,6 de minerai de fer, 0,5 de laine). Un aéroport international permet à Perth d’avoir des liaisons internationales directes (vers l’Afrique du Sud, l’Asie du Sud-Est), mais le trafic essentiel est constitué par les vols intérieurs.

A. H. de L.

➙ Australie-Occidentale.