Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
D

Double Vue

Afraid of the Dark

Film policier de Mark Peploe, avec Fanny Ardant, James Fox, Paul McGann.

Pays : France
Date de sortie : 1991
Technique : couleurs
Durée : 1 h 31

Résumé
À Londres un jeune garçon, fils de policier, part à la recherche d'un maniaque qui s'attaque aux aveugles. Suspense et surprises.

Douce

Drame de Claude Autant-Lara, avec Odette Joyeux (Douce), Roger Pigaut (Fabien), Madeleine Robinson (Irène), Marguerite Moreno (Mme de Bonafé), Jean Debucourt (M. de Bonafé), Gabrielle Fontan (Estelle), Roger Blin (l'homme du théâtre).

Scénario : Pierre Bost, Jean Aurenche, d'après le roman de Michel Davet
Photographie : Philippe Agostini
Décor : Jacques Krauss
Costumes : C. Autant-Lara
Musique : René Cloérec
Montage : Madeleine Gug
Pays : France
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 44

Résumé
Chez les Bonafé, Irène, institutrice de la jeune Douce, a une liaison secrète avec Fabien, l'intendant. Mais M. de Bonafé soupire pour Irène tandis que Douce se sent attirée par Fabien. Un soir que la jeune fille est allée au théâtre avec l'intendant, un incendie éclate et Douce, qui veut les rejoindre, périt dans les flammes. Irène et Fabien sont chassés ignominieusement de la maison.

Commentaire
C'est la plus féroce satire sociale d'Autant-Lara, spécialiste du genre : dans le Paris de la fin du siècle, il confronte sarcastiquement le monde des maîtres et celui des serviteurs, l'hypocrisie morale des uns et l'appétit de vivre des autres. La censure de Vichy a fait couper la scène la plus « subversive » du film, celle de la visite de Mme de Bonafé à « ses pauvres », qu'elle accable de sa générosité et de son mépris. C'est une explosive parabole sur la lutte des classes vue par l'anarchiste Autant-Lara.

Douce Enquête sur la violence

Essai de Gérard Guérin, avec Michaël Lonsdale, Prune Berge, Mustapha Ami.

Pays : France
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 38

Résumé
Un financier est enlevé par des terroristes. L'enquête des journalistes et celle des policiers se déroulent en parallèle, révélant la férocité des rapports sociaux.

Douce et Criquet s'aimaient d'amour tendre

Mr Bug Goes to Town

Dessin animé de Dave Fleischer.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1941
Technique : couleurs
Durée : 1 h 17

Résumé
Un criquet et la fille d'un bourdon s'aiment malgré les obstacles. Un dessin animé de long métrage, digne des studios Disney, par l'auteur de Popeye.

Doucement les basses

Comédie de Jacques Deray, avec Alain Delon, Paul Meurisse, Nathalie Delon.

Pays : France
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Un abbé se retrouve face à sa femme, qu'il croyait morte avant d'avoir pris les ordres ! Voulant revivre avec lui, elle va déclencher un tohu-bohu général.

le Doulos

Film noir de Jean-Pierre Melville, avec Jean-Paul Belmondo (Silien), Serge Reggiani (Maurice), Jean Desailly (le commissaire), Michel Piccoli, Fabienne Dali.

Scénario : Jean-Pierre Melville, d'après le roman de Pierre Lesou
Photographie : Nicolas Hayer
Décor : Daniel Guéret
Musique : Paul Misraki
Montage : Monique Bonnot
Pays : France et Italie
Date de sortie : 1962
Technique : couleurs
Durée : 1 h 43

Résumé
Silien, un mauvais garçon, va se compromettre auprès de la police et du milieu – jusqu'à passer pour un « doulos » (une balance) – pour sauver Maurice, un gangster qui a de graves ennuis. Après toute une série de rebondissements, où Silien apparaît tour à tour comme un salaud puis un héros, une suite de flash-back désembrouille une intrigue touffue. La fin est un long règlement de comptes à caractère élisabéthain. Tout le monde meurt.

Commentaire
Après Bob le Flambeur et Deux Hommes dans Manhattan, le Doulos est la troisième incursion de Melville dans le film noir. Comme les deux précédents, celui-ci se distingue par une étrangeté de ton et de sujet qu'on ne retrouvera pas dans les derniers films, où Melville fera un magistral inventaire mythologique du genre. Ici, il garde la fraîcheur et la désinvolture de la Nouvelle Vague qu'il contribua fortement à créer avec les deux premiers films nommés. Excellente distribution, avec une mention particulière pour Jean Desailly.

D'où viens-tu Johnny ?

Film d'aventures de Noël Howard, avec Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Henri Vilbert, Daniel Cauchy.

Pays : France
Date de sortie : 1963
Technique : noir et blanc
Durée : 2 h 40

Résumé
Johnny, chanteur dans un petit orchestre de twist, est engagé pour convoyer une valise. Il découvre qu'elle contient de la drogue. Avec « l'idole des jeunes » des années 1960.

Doux, dur et dingue

Every Which Way But Loose

Film d'aventures de James Fargo, avec Clint Eastwood, Sondra Locke, Geoffrey Lewis.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1978
Technique : couleurs
Durée : 1 h 55

Résumé
Philo Beddoe, chauffeur de poids lourd dans une petite ville de Californie, aime boire et s'amuser. Ébloui par une chanteuse de saloon, il part à sa recherche… en étant poursuivi lui-même…

Doux Moments du passé

Dulces horas

Drame psychologique de Carlos Saura, avec Assumpta Serna, Inaki Aierra, Alvaro de Luna.

Pays : Espagne
Date de sortie : 1981
Technique : couleurs
Durée : 1 h 43

Résumé
Traumatisé par le suicide de sa mère sous ses yeux, un jeune garçon trouve refuge dans le passé ; par le souvenir, puis par la fiction, lorsqu'il réalisera un film où revivront les personnages de son enfance.

Doux Oiseau de jeunesse

Sweet Bird of Youth

Drame psychologique de Richard Brooks, d'après la pièce de Tennessee Williams, avec Paul Newman, Geraldine Page.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1961
Technique : couleurs
Durée : 2 h

Résumé
De retour dans sa ville natale, un jeune homme pauvre et arriviste se heurte violemment au brutal gouverneur, père intraitable de celle qu'il aime. Le tableau cruel d'une ville moyenne américaine.

Douze Hommes en colère

Twelve Angry Men

Drame de Sidney Lumet, avec Henry Fonda (l'architecte), Lee J. Cobb (le patron capitaliste), Ed Begley (le vieux raciste), Jack Warden (l'amateur de base-ball), Martin Balsam (le meneur de débats), Jack Klugman (le prolétaire), John Savoca (l'accusé).

Scénario : Reginald Rose
Photographie : Boris Kaufman
Décor : Robert Markell
Musique : Kenyon Hopkins
Montage : Carl Lerner
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1957
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35
Prix : Ours d'or, Berlin (1957)

Résumé

Un adolescent est accusé du meurtre de son père. Comme il risque la peine capitale, la loi américaine exige l'unanimité du jury pour que cette sentence soit prononcée. Au premier tour de délibération, un seul juré sur douze vote « non coupable ». Cet homme, un architecte, symboliquement vêtu de blanc, est un juste. Il œuvrera pendant un long après-midi de canicule pour faire basculer le verdict.

Commentaire

Adapté d'une dramatique télévisée, ce film spectaculaire a été non seulement magistralement interprété, mais coproduit par Henry Fonda. Malgré l'artifice de la situation, de type théâtral, malgré son caractère exemplaire, on ne peut s'empêcher d'être fasciné par le mécanisme du suspense. Le huis clos accentue l'atmosphère d'étouffement et donne plus d'intensité à l'action. Le film est un long morceau de bravoure et un bel exemple d'éloquence humanitaire.